Qui sommes nous?

L'association qui regroupe plusieurs clubs de pêche à la mouche de haute Garonne mais aussi des adhérents individuels, a pour objectif d’organiser et de coordonner toutes actions jugées nécessaires pour faire progresser efficacement et positivement la pêche au sens le plus large et préserver les ressources halieutiques.
Il s’agira donc au minimum de :

Réfléchir, Proposer, Informer et Agir sur tous les sujets qui concernent la pêche :

Porter à la connaissance du plus grand nombre notre vision et notre conception de la pratique de la pêche et de la protection de milieux aquatiques (éthique et concept d’une pêche raisonnée, réglementation adéquate, etc).

Devenir une force de proposition crédible vis-à-vis des organismes de tutelle de la pêche ou en interaction avec le monde halieutique (ex : Fédération Départementale, AAPPMA, DDT, DREAL, Agence de Bassin, en tous lieux, et auprès de toutes les institutions, y compris en justice. L'association s'attaquera en priorité à la protection et à la défense des milieux vivants, de la faune et de la flore, et du lit des principaux cours d'eau de Haute Garonne et de leurs affluents et d'une manière générale appartenant au système fluvial décrit au premier paragraphe.

lundi 13 août 2012

Justice et Ecologie


Le préfet avait deux mois pour faire appel c’est à dire jusqu’au 1 août , il ne l’a pas fait.
De plus pour répondre à monsieur LACAZE rédacteur en  chef d'une certaine revue "Pêche Adour Garonne Pyrénées" où il écrit que ce jugement n'a pas été rendu sur le fond en nous traitant " d'écolos anti-pêche".
La justice avait en main l'étude du Professeur LIM de l'ENSAT et c'est bien en grande partie sur le fond concernant la maille de la truite Fario qu'elle a rendu son verdict.

Et si la Fédération de pêche de Haute Garonne décide de continuer dans cette voie, nous serons dans l'obligation de reprendre nos actions car si l'arrêté 2012 n'a pas été attaqué par manque de moyens financiers , ce ne sera pas le cas en 2013.

   D'autre part , nous avions contacté notre correspondant à la dépêche afin qu'il publie un article concernant les épandages aériens en Haute Garonne, apparemment injoignable depuis fin juillet
voici donc ce communiqué:
Champ de Maïs en bordure de rivière
Nous opposons fortement aux épandages aériens d'insecticides ou de pesticides , beaucoup de cultures de Maïs étant à proximité des cours d’eaux (photo ci dessus), les invertébrés sont en danger dans nos rivières ,certaines espèces ont déjà disparu , les adultes meurent pendant ces épandages ou en allant se poser sur ces cultures , avant même de pouvoir se reproduire.Iowa Corn Field  Banque d'images - 5357804
En effet il est question d'insecticides pour tuer la chenille du Maïs ( celui qui est destiné à la semence après récolte).  Ces épandages sont réalisés le plus souvent avec des liquides qui  éliminent tous les insectes  qui volent dans les champs , sans aucune sélection.
De plus certains produits sont classés comme cancérigènes possibles  où probables par l'agence de protection de l'environnement des USA (US EPA).
Un épandage plus intelligent existe néanmoins pour tuer cette chenille( qui mange la tige du Mais) faisant appel à une dispersion d'un micro granulé qui lui est mangé uniquement par cette chenille.!!!
Lequel nous l'espérons à été utilisé en Haute Garonne. 
La protection des cours d'eaux implique aussi la protection de leurs habitants qui n'a malheureusement pas été comprise par tous.

Ces épandages vont à l'encontre de la protection de la biodiversité et de l'environnement, d'ailleurs certains départements comme l'Ariège ou le Lot  l'ont compris en annulant ces épandages .

Un courrier a donc  été envoyé  le 23 août au préfet de Haute Garonne et aux instances concernées.
voici un article qui prouve que sommes pas les seuls dans cette démarche...
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/01/1430004-saint-andre-pesticides-touche-pas-a-mon-touch.html

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